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Par
chouquette14 dans
jolis textes et poêmes le
25 Juillet 2016 à 13:38
Sans jamais m'asséner un seul coupils m'ont brisé!Ils m'ont enveloppé de leur silenceet de leur seul regardsommé de porter la prunelle basse(en tout temps).Toute leur vieils ont regardé au-dessus de ma têtes'appuyant sur mon crânepour rabaisser ma voixquand j'osais être(quelque peu seulement).Maintenantj'ai peine à sortir d'un sommeilqui ressemble plus à une mort raidequ'au calme autrefois ordonné.Est-ce que j'existe?Pourtant oui... je sens mon coeur battre dans le béton de ma prison.Pourtant non... je deviens muet sous le seul poids d'un regard ouvert.J'ai avancé en âgepourtantleur voix d'antan est tout aussi cruelleJe voudrais tellementéclater mes chaînes par hurlementet noyer mes songes de bêtes muettes!Je sens un son rouge se former dans ma mémoireet la force surgir du fond.Bientôt je me lèveraiet sans permission aucunej'élèverai la voix(très haute)pour exister.
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